Résister depuis Londres, mais aussi à l’intérieur du pays
Dès
1940, des hommes et des femmes de tous les milieux sociaux et de tous
les horizons politiques décident de poursuivre la lutte contre
l’occupant. Certains ont rejoint le général de Gaulle à Londres et se
sont engagés dans les Forces Françaises Libres ; d’autres, restés sur le
territoire français, s’organisent pour lutter contre l’armée
d’occupation. À partir de 1941, la Résistance intérieure se structure.
L’invasion de l’URSS par l’armée allemande pousse dans la clandestinité
les jeunes communistes dont le parti est désormais interdit. Ils sont
rejoints, à partir de 1943, par tous ceux qui refusent d’aller
travailler outre-Rhin dans le cadre du STO. C’est la naissance des
maquis. Jean Moulin, préfet révoqué par le gouvernement de Vichy, se
rallie au général de Gaulle. En 1942, il reçoit pour mission d’unifier
la Résistance, de créer le CNR (Conseil national de la Résistance), qui
verra le jour en 1943, et de regrouper les forces armées clandestines
dans l’organisation des Forces Françaises de l’Intérieur, les FFI.
1er octobre 1943, Normandie, France
François
Grenet, fier membre du FFI, est chargé de reconstruire la résistance
locale démentlée quelques mois auparavant par la Gestapo et nuire à la
garnison allemande dans le secteur.